samedi 23 avril 2011

Barcelona World Race : Estrella Damm

Estrella Damm, concurrent de la Barcelona World Race, est skippé par un duo espagnol et américain.


A bord d'un plan Farr tout neuf, l'équipage Guillermo Altadill et Jonathan McKee sur Estrella Damm a les capacités de surprendre les autres concurrents de la Barcelona World Race.


Guillermo Altadill avec 6 tours du monde à son actif et Jonathan McKee fin régatier olympique, peuvent en effet avec leur 60 pieds tout neuf, espérer une place de choix à l'arrivée. Estrella Damm, possède un immense rouf qui se prolonge vers l'arrière du bateau pour protéger les marins des paquets de mer.


Pour le reste, le 60 pieds est dans l'air du temps sans pour autant être doté d'un mât aile.


« Nous établirons un système de quart, en tâchant de respecter autant que possible des horaires réguliers » Jonathan McKee


Présentation de Guillermo Altadill


Guillermo est sans conteste l’un des marins espagnols les plus célèbre et les plus expérimentés. Son champ d’action couvre un large spectre, du catamaran olympique au multicoque géant chasseur de records, en passant par la Volvo Ocean Race ou encore la Coupe de l’America – il était en effet impliqué dans la récente campagne United Team Germany à Valence.


Ses compétences en ont fait un équipier très recherché dans le microcosme de la course autour du monde, et il a déjà effectué 6 circumnavigations. On retiendra, parmi celles-ci, le record absolu établi à bord du maxi-catamaran Cheyenne de Steve Fossett, en 2004. Né à Barcelone, ce père de quatre enfants est naturellement ravi de voir sa ville natale accuillir un événement de l’ampleur de la Barcelona World Race, et d’être à la barre d’un monocoque battant pavillon espagnol.


« Ces dernières années, dit-il, je n’ai pas couru pour l’Espagne car j’étais impliqué dans d’autres projets, mais c’est agréable de porter à nouveau les couleurs de mon pays. C’est la première fois que je naviguerai pour un sponsor espagnol, en partant de Barcelone. »


Ayant été sacré champion d’Espagne en Tornado et en Soling, Guillermo recevra naturellement le soutien de tous ses compatriotes amateurs de voile sportive !


Présentation de Jonathan McKee


Ayant effectué des débuts tonitruants en solitaire lors de la saison Mini 2003 – un démâtage l’ayant malheureusement privé d’une victoire presque acquise dans la Transat 6.50 – Jonathan accumule les succès en régate depuis la fin des années 70. Etudiant au sein de la prestigieuse université de Yale, le jeune McKee collectionnait les victoires en 505 et en Laser, ce qui lui valut d’être sélectionné trois années de suite pour le « All American College Team » au niveau national.


Il s’est ensuite tourné vers le Flying Dutchman, devenant champion du monde de la série lors de sa toute première saison ! Et dans cette même catégorie, il s’empara de la médaille d’Or aux JO de Los Angeles en 1984, puis quitta les plans d’eaux pour poursuivre une carrière d’architecte et d’homme d’affaires. Il fit son grand retour aux côtés de son frère Charlie, le duo raflant une médaille de bronze en 49er lors des JO de Sydney : ne s’arrêtant pas en si bon chemin, les deux Américains devinrent champion du monde l’année suivante…


Courtois, travailleur et perfectionniste, Jonathan impressionna les ténors français de la Classe Mini par sa capacité à « faire marcher » son voilier. « Je fais confiance à mon feeling, explique-t-il, j’essaie de comprendre ce que veut le bateau, ce qu’il veut que je fasse afin de le faire gagner en vitesse. » Ayant été impliqué dans deux campagnes pour l’America’s Cup (OneWorld en 2003 et Luna Rossa en 2007), ce compétiteur basé à Seattle sur la côte ouest des Etats-Unis a navigué en 60 pieds avec Ellen MacArthur (Kingfisher) et Jonny Malbon (Artemis), mais aborde ce nouveau défi planétaire avec l’humilité qui le caractérise.



La vie à bord d'un 60 pieds :


Jonathan McKee : « Guillermo et moi-même avons acquis de l’expérience dans des domaines différents, et je dirais que nous sommes très complémentaires. Je suis ravi de naviguer avec quelqu’un qui a un tel bagage en termes de course océanique et de sens marin. Je m’appuierai sur lui en ce qui concerne la stratégie et le routage météo, tandis que personnellement je suis à l’aise dans tout ce qui est réglage et vitesse du bateau… Nous établirons un système de quart, en tâchant de respecter autant que possible des horaires réguliers, mais naturellement toutes les grandes décisions seront prises après concertation. Et au niveau des manœuvres, chaque changement de voiles important nécessitera nos quatre bras de toute manière… On ne sait pas comment vont évoluer les choses sur une si longue période, aussi le fonctionnement peut-il changer en cours de route. Lors de notre parcours de qualification, nous avons rencontré des conditions musclées et avons eu l’occasion de nous retrouver mis à l’épreuve : tout s’est déroulé à merveille, nous avons pu voir que nous nous comprenions à demi-mot. Bien sûr, il reste pas mal de choses à découvrir par rapport au bateau, mais nous nous sentons très compétitifs. »


Découvrez notre dossier complet de présentation de la Barcelona World Race


Source et crédits photo : Barcelona World Race / Estrella Damm Sailing/ onEdition/OC Events/FNOB



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