mercredi 27 avril 2011

Barcelona World Race : Hugo Boss termine en seconde position

Alex Thomson et Andrew Cape, à bord d'Hugo Boss, montent ce matin sur la seconde marche du podium de la Barcelona.




Si le début de course et ses petits airs n'ont pas permis à Hugo Boss de faire étalage de ses qualités, on le savait néanmoins redoutable suite au Fastnet musclé, servant de prologue à la Barcelona World Race, lors duquel il s'était classé 3ème cet été. Il n'a donc pas tardé à faire étalage des qualités de sa puissante carène dès que le vent s'est invité au programme du premier tour du monde en double, et au 27ème jour de course signait un nouveau record de distance sur 24 heures, avec 500,01 milles parcourus à la vitesse moyenne de 20,83 noeuds ! Impressionnant et sauvage pour les deux co-skippers, qui lèvent quelque peu le pied les jours suivants pour ne pas tenter le diable.

Une semaine plus tard, récoltant les fruits de son option nord, Hugo Boss fond sur le leader Paprec-Virbac 2 et réduisent leur retard de moitié en 24 heures, pour ne plus pointer qu'à 124 milles du duo franco-irlandais, affichant des moyennes de plus de 20 noeuds.Au 46ème jour de mer, Alex Thomson annonce lors de la vidéo conférence qu'il fera escale à Wellington : "Nous avons des problèmes techniques sur nos safrans», explique le skipper, « nous ne pouvons envisager de repartir dans le grand Sud avec un bateau qui ne serait pas fiable à 100%. » Le pit stop dure 48 heures comme l'impose le règlement, et Hugo Boss repart de Nouvelle-Zélande avec 900 milles de retard sur Paprec-Virbac 2, qui va néanmoins devoir négocier une méchante dépression sur la route du cap Horn. Le cap mythique, Thomson et Cape le doubleront le 13 janvier au 64ème jour de mer, dans des conditions des plus clémentes : avec 15 à 20 neouds de vent au portant, la sortie du grand sud se fait en douceur.


La remontée de l'Atlantique sera longue, contre le vent, et Hugo Boss ne cessera de mettre la pression au leader, parvenant au 81ème jour à réduire de manière considérable son retard (environ 400 milles contre plus de 800 la semaine précédente). La rupture du safran bâbord ne facilite en rien la tâche des hommes en noir... contraints comme les leaders de remonter très nord avant de pouvoir viser le détroit de Gibraltar, où Hugo Boss rencontre "Les pires conditions de toute la course", selon Andrew Cape (...) Jusqu'à 50 noeuds de vent, beaucoup de trafic (...) vraiment très très éprouvant."


La fin de parcours en Méditerranée n'aura pas été une partie de plaisir non plus, face à un vent d'est - nord est de 25 à 30 noeuds, et il aura fallu mériter cette magnifique seconde place.

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