mercredi 27 avril 2011

L'exploit de Francis Joyon

Les dernières heures du record :


Francis Joyon « L'arrivée dans la nuit était un peu délicate. J'avais abordé le plateau continental avec une grosse densité de bateaux de pêche et j'ai été obligé de me dérouter deux fois pour éviter des bateaux : d'abord un bateau de pêche puis un cargo qui est passé seulement une dizaine de mètres derrière mon bateau. C'étaient encore des moments impressionnants. C'est relativement rare de devoir se dérouter comme cela, surtout deux fois en si peu de temps. »


L'accueil et la ferveur populaire à Brest


Francis Joyon :« J'ai l'impression d'être arrivé sur la lune ! Arriver à Brest avec toute cette foule  de gens, c'est une chose que je n'avais jamais connu auparavant. La ferveur et la chaleur des Brestois m'ont impressionné… »


Un résumé du parcours ?


Francis Joyon :« C'est un peu difficile ! J'ai eu la chance de bénéficier d'un bateau qui permet de naviguer vite, longtemps et sur de grands trajets. Il faut imaginer un véliplanchiste qui ferait une glissade ininterrompue à travers les océans. L'indien a été très rapide. Dans le Pacifique j'ai du batailler un peu plus avec des phénomènes météo très complexes qui m'ont obligé à descendre très sud, avec une journée spéciale où j'ai vu 5 icebergs dans la même journée, ça commençait à être un peu inquiétant. J'avais du mal à voir les différences entre les crêtes de vagues et les glaces. Je suis passé assez rapidement au cap Hon et après, dans la remontée de l'Atlantique, j'ai découvert ce que c'était de s'arrêter. Puis, j'ai eu beaucoup de vent debout, auquel les trimarans ne sont pas vraiment adaptés. Ensuite, malgré les soucis techniques, le bateau a réussi à rentrer. Ca n'a pas été facile tous les jours… mais je suis très content d'être là, avec vous, aujourd'hui. »



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