vendredi 27 avril 2012

Record en Kayak : Traversée de la Méditerranée entre Ajaccio et Nice

Jean-Michel Niobé, sportif de haut-niveau et kayakiste national, s'entraîne actuellement pour effectuer le 09 juin prochain la traversée de la Méditerranée entre Ajaccio et Nice, en solitaire sur un kayak merathon.


Un défi ambitieux qui s'inscrit dans une trilogie qui a débuté en avril 2010, par le record de la descente de la Loire 1020km en 10 jours et qui devrait s'achever en 2014 la descente du plus long fleuve d'Europe, la Volga en solo en 30 jours.


Pour mener à bien ses objectifs, Jean-Michel Niobé installé dans les Hautes-Alpes a réalisé tout l'hiver des entraînements en Kayak sur le Lac de Serre-Ponçon avec une traversée quotidienne, complétée par du ski de randonnée, du snowbodyboard dans la station de Risoul et du VTT.


Prochaine étape de l'entraînement, des séances de musculation quotidienne, une série de tests à La Rochelle autour du 5 mai avec de l'entraînement nocturne mais aussi du surf de vague pour travailler l'équilibration et les sensations proprioceptives et le test Niort-La Rochelle soit 100 km en mi-fleuve, mi-mer.


Puis les sélections pour les Championnats de France de Kayak descente et course ICF sur l'Eyrieux en Ardèche pour le travail de vitesse, du 11 au 13 mai et enfin les Championnats de France de Kayak Sprint à Treignac en Corrèze les 26 et 27 mai.


 Quant au record il interviendra, le 09 juin prochain en fonction des conditions météo avec un départ prévu à 00h00 d'Ajaccio pour une arrivée souhaitée vers 18 H00 à Nice. En terme physique ce record correspond à pratiquer 6 fois un marathon....

jeudi 26 avril 2012

Liz Wardley lance officiellement son projet Vendée Globe 2012

Une semaine après l'annonce de la résiliation du contrat la liant à un sponsor peu scrupuleux, ne respectant aucun de ses engagements, la navigatrice originaire de Papouasie-Nouvelle-Guinée essaye de tourner la page. Mais rage et colère se bousculent encore en elle. Malgré tout, cette énergie, « Chook », comme on la surnomme affectueusement, souhaite désormais l’insuffler dans un nouveau défi.


A moins de sept mois du départ de la plus mythique des courses autour du monde, une autre course commence. Une course contre le temps…


Malgré des délais très courts, elle se lance donc corps et âme dans un défi de taille : être présente le 10 novembre prochain sur la ligne de départ du Tour du Monde. Ce challenge a désormais un nom : "Impossible is not Liz".  Aujourd’hui, dossiers de partenariats sous le bras, elle vole donc de nouveau de ses propres ailes. A fond, comme toujours ! 




  • Liz, le départ du Vendée Globe, c’est dans moins de sept mois déjà… As-tu toujours espoir de pouvoir t’aligner au départ des Sables d’Olonne le 10 novembre 2012 ?


« Bien sûr que j’y crois ! Mon objectif est à la mesure du Vendée Globe : fou, simple sur le papier, compliqué dans la réalisation... du Liz Wardley en fait ! D'ici fin juin, soit à peine plus de deux mois, je vais essayer de trouver un nouveau partenaire. Un vrai, sérieux cette fois-ci, qui puisse me permettre de faire au plus vite l'acquisition d'un bateau. Très concrètement, pour en affréter un et le mettre en état de navigation pour me qualifier durant l'été, il me faut un budget de 500 000 euros. Je sais parfaitement que c'est un budget important, même s'il est très en dessous des budgets "normaux" qui tournent plus aux alentours de 1,5 à 2 millions d'euros. Je sais aussi que le contexte n'est pas favorable et que les délais sont excessivement courts, mais je veux essayer quand même. J'ai envie et j'ai besoin de faire ce Vendée Globe ! Je n'ai pas eu de chance jusque-là, mais je me dis que le vent peut tourner et qu'une entreprise peut avoir envie de partager cette belle aventure avec moi ! »




  • Des chefs d’entreprise sont justement à même de lire tes propos. Qu’aimerais-tu leur dire ?


« Je commencerai par être franche : je ne suis ni une commerciale, ni une pro de la communication ! Je ne sais pas exactement ce que rapporte financièrement un sponsoring de bateau sur le Vendée Globe. Je sais juste que c'est beaucoup et surtout que ça va bien au-delà de l’argent. Je ne peux rien promettre d'autre que de me battre, de faire au mieux, d'aller au bout de moi-même, comme je l'ai toujours fait. Je peux dire que la mer, la voile, c'est ma vie ! Que le Vendée Globe c'est la plus belle et la plus grande aventure nautique que je connaisse et que c'est pour ça que je dois y participer ! J'ai envie de sentir l'émotion du départ, de vivre de grands moments en mer, de voir les albatros, de repousser mes limites dans l'effrayant grand sud, de passer le Cap Horn en solitaire... Tout ça, je le veux pour moi, mais aussi pour tous ceux qui me soutiennent et me soutiendront. J'ai envie de partager cette aventure tout autour de moi. Je sais aussi que cette course fait rêver des centaines de milliers de personnes. Des enfants qui vont pointer chaque jour des petits bateaux sur une carte. Des adultes qui vont jouer à faire la course sur internet. Et puis, surtout, des gens qui vont vivre à travers nous une aventure unique. Même si mon Français n'est pas parfait, je sais que quand on dit de quelqu’un qu'il "vend du rêve", ce n’est pas toujours bien perçu... Eh bien moi, vendre du rêve, avec mon projet Vendée Globe, c’est précisément ce que je veux ! Venez rêver avec moi ! Voilà, ce que je clame haut et fort. J’espère maintenant que ce cri du cœur sera entendu… »





  • Vidéo de Liz Wardley


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