samedi 4 février 2012

Volvo Ocean Race : Groupama second à Sanya

Franck Cammas et ses hommes arrivent deuxième à Sanya (Chine) après avoir lutté bord à bord avec les Espagnols de Telefonica pendant deux semaines de course entre Abu Dhabi et Sanya en Chine. En s'emparant de la deuxième place devant les spécialistes de la course autour du monde en équipage que sont les néo-Zélandais et les Américains, Franck Cammas et son équipage international confirment leur constante progression dans le maniement de leur monocoque de 22 mètres de long.


Groupama 4 a coupé la ligne d'arrivée en Chine à 06h25 (05:45:25 UTC) après 12 jours 21 heures 45 minutes et 25 secondes de mer à travers le détroit de Malacca et le long des côtes du Vietnam.


Arrivée de Groupama


L'équipage tricolore marque donc 24 points sur cette troisième étape, se rapproche franchement des néo-Zélandais de Camper au classement général provisoire et conforte son avance sur les Américains de Puma alors que nous n'en sommes qu'au tiers de ce tour du monde en équipage avec escales. Il reste donc encore six étapes et six mois de compétition aux Français pour contester l'actuelle domination de l'équipage espagnol d'Iker Martinez, double médaillé d'or olympique.


Crédits photos : © Marc Bow/Volvo Ocean Race


jeudi 2 février 2012

Arnaud Boissières fait le point sur le chantier Akena

Depuis mi-novembre, Arnaud Boissières, skipper du monocoque AKENA Vérandas, met tout en œuvre, avec son équipe, pour que son 60’ puisse renaviguer au plus vite et se préparer au mieux pour le Vendée Globe. Un mât (tube) est en construction à Cherbourg au chantier JMV. Le bateau, actuellement en chantier aux Sables d’Olonne, devrait retrouver son élément et être mâté début avril.


Peux-tu nous expliquer ce qui s’est passé depuis ton retour prématuré aux Sables d’Olonne suite au démâtage sur la Transat Jacques Vabre ?
« Fin 2011, nous avons démonté le bateau et tout mis en chantier. Parallèlement, nous avons travaillé sur le dessin du nouveau mât avec Denis Gléhen de Gsea Design. Actuellement, le tube du mât est en fabrication au chantier JMV à Cherbourg. Les périphériques et les finitions (passages de drisses, tête de mât…) se feront à Port-La-Forêt au chantier CDK à partir du 16 février. Le chantier CDK fabrique également un nouvel outrigger. En ce qui concerne le bateau, nous le préparons activement pour le Vendée Globe. Nous avons notamment revu le système d’énergie avec un projet de panneaux solaires permanents et fait plusieurs modifications sur la casquette. Le moteur a été amélioré chez notre partenaire Nanni Diesel et la répartition des poids aménagée, le tout en ! vue du tour du monde. C’est une grosse révision. L’objectif étant de sortir le bateau de ce chantier hivernal rapidement pour pouvoir recommencer à naviguer et tester à la fois les nouvelles voiles, le nouveau gréement et le mât. »


Peux-tu nous en dire plus sur ton programme de la saison?
« La remise à l’eau du bateau devrait avoir lieu le 19 mars. Nous procéderons au mâtage du bateau à Port La Forêt dans la foulée. Ensuite, place au sport ! Il y aura dans un premier temps, un gros programme en équipage avec les courses de début de saison. Nous commencerons par faire le Tour de Belle Ile fin avril puis le Grand Prix Guyader et l’Armen Race en mai. Début juin, nous participerons au Record SNSM et défendrons notre titre obtenu l’an passé. Cette année, la participation des IMOCA à ces courses devrait être importante. C’est une bonne chose car ce sera plus intéressant et plus stimulant. Début de l’été, je prévois de faire un entraînement en solitaire au large vers les Açores ou une autre destination, toujours dans l’objectif du Vendée Globe. »


Le 10 novembre prochain, tu participeras à ton second Vendée Globe. L’excitation est-elle la même que pour le premier ?
« L’excitation est la même, voire plus importante. Ce n’est pas commun de faire un tour du monde, j’en suis parfaitement conscient. Le premier Vendée Globe m’a tellement plu que depuis, je ne vis que pour le prochain d’autant qu’il y aura pour moi un enjeu sportif plus important. Je suis impatient d’être sur la ligne de départ mais chaque chose en son temps, il y a encore beaucoup de travail sur le bateau pour être fin prêt. »


Crédits : Akena Verandas - Arnaud Boissières