jeudi 1 décembre 2011

Nautic 2011 : Présentation des Voiles de St Barth 2012

A l'aube de la 3ème édition programmée du 2 au 7 avril 2012, les Voiles de Saint-Barth, surfant sur le succès des deux premières éditions, poursuivent un développement maîtrisé vers un immuable objectif : offrir aux marins venus de tous les hémisphères de la planète Yachting un maximum de plaisirs sur l’eau comme à terre. Soutenus dans cette démarche par de solides partenaires, les organisateurs ont à coeur de trouver les solutions qui permettront au plus grand nombre de marins de profiter des exceptionnelles conditions de navigation proposées dans le cadre enchanteur de Saint-Barth.


Troisième édition en vue, et déjà les Voiles de Saint-Barth peuvent s'enorgueillir d'une flatteuse et valorisante 3ème place au très officieux classement des plus importantes régates Caribéennes. Peter Holmberg, le médaillé Olympique et spécialiste du Match Race, originaire des Virgin Islands, et ses amis du Caribean Sailing Association placent les Voiles de Saint-Barth aux côtés de la RORC 600 et de la Heineken Regatta au pinacle des grandes courses Antillaises. François Tolède, Luc Poupon et toute l’équipe d’organisation s'attachent ainsi à maîtriser la croissance de l'événement en ancrant durablement les "Voiles" dans le calendrier de Saint-Barthélemy.


Les professionnels du tourisme s'investissent lourdement afin de permettre au plus grand nombre de marins et de leur famille de profiter au mieux de la grande semaine de régates. "Les Voiles de Saint-Barth sont désormais reconnues et considérées par le tissu économique de l'île" explique François Tolède ; "les professionnels du tourisme et de l'hôtellerie s'investissent à nos côtés pour offrir des solutions d'hébergement aux coureurs.”


Hébergement, accueil des familles et amis des équipages, loisirs à terre participent en effet au succès de l'événement. François Tolède, organisateur de l'épreuve, se félicite de trouver auprès des professionnels du tourisme de l'île toute la compréhension et l'aide susceptibles de satisfaire les 70 et quelques propriétaires et leurs équipages attendus en avril prochain.


L'aspect sportif déjà unanimement loué sera encore renforcé, avec un soin toujours aussi exigeant porté à la définition des parcours, techniques et tactiques à souhait entre les îles et rochers balayés par l'alizé tonique de la saison. Aux Maxi Yachts, Racing (spinnaker et non spinnaker), Classiques et Racing Multicoques pourraient par ailleurs, et à la demande d'un certain nombre de propriétaires, venir se joindre plusieurs TP 52 ; "Au delà de 5 unités, nous nous réservons la possibilité d'ouvrir une classe et une compétition spécifique" précise François Tolède.

Avec une prévision raisonnable, compte tenu de la capacité d'accueil du port de Gustavia, de 70 bateaux, les Voiles de Saint-Barth s'apprêtent à faire le plein. Le concept de belles régates sur l'eau, accompagnées d'une convivialité toute caribéenne à terre, fait recette. Peter Holmberg en loue l'intelligence, et le savant dosage de compétition et de rencontres amicales à terre ; "Les Voiles présentent réellement un concept intelligent. Les organisateurs ont trouvé d'emblée la bonne formule qui donne satisfaction aux compétiteurs comme aux régatiers en recherche de bon temps."


A l'évidence, ce sont bien les marins qui sont désormais les meilleurs ambassadeurs des Voiles ; "Le message est passé et circule très vite parmi les régatiers" poursuit Holmberg ; "Saint-Barth est en passe de devenir incontournable dans les Caraïbes et à ce moment de l'année. Aux organisateurs de bien gérer leur croissance afin de s'installer durablement comme l'une des toutes premières régates de la Caraïbe."


Crédit photos : © Christophe Jouany / Les Voiles de St Barth

Nautic 2011 - Lancement de la Solidaire du Chocolat 2012

La Solidaire du Chocolat, cette transatlantique en double et exclusivement réservée aux Class40, est de retour. Sa deuxième édition mettra les voiles à destination du Yucatán au Mexique le dimanche 11 mars. Après un premier rendez-vous en 2009 qui a marqué les esprits dans l’univers de la course au large, cette « Solidaire » revient avec un plateau de choix, qui compte déjà 22 prés inscrits, parmi lesquels de très sérieux concurrents. Avec le niveau de compétition attendu et le festival de rendez-vous solidaires et musicaux prévu au menu, l’événement s’annonce plus que savoureux.


La Solidaire du Chocolat 2012, dans le cadre du Nautic, vous invite, autour de ses partenaires et d’une délégation mexicaine, à la présentation de son programme 2012. Rendez-vous le samedi 3 décembre, à midi pile, sur l’espace des Pays de la Loire*…


La Solidaire du Chocolat suscite toujours des convoitises. Sur le plan sportif d’abord. En dépit de la morosité économique, cette course pas comme les autres n’en parvient pas moins à mobiliser des candidats pour une compétition intense de 5000 milles. Le plateau qui se forme dans la perspective de ce rendez-vous majeur de la Class40 en témoigne volontiers.






Neuf récidivistes et de nouvelles têtes


À un peu plus de trois mois du départ, la liste provisoire des prés inscrits compte neuf récidivistes déterminés à former autant de tandems représentant 6 nationalités. Ils peuvent miser sur l’expérience du parcours entre Saint-Nazaire et Progreso. En première ligne de ceux-là : Tanguy de Lamotte, vainqueur de la précédente édition (avec Adrien Hardy), qui remet son titre en jeu. Bruno Jourdren, 3è en 2009, succombe aussi à la tentation du chocolat : il est de retour à la barre d’un nouveau bateau. Idem pour Armel Tripon qui revient se battre pour le podium : lors de la dernière édition, il avait terminé 4è.


À leurs côtés, ils sont encore nombreux à y avoir déjà goûté, et vouloir… y retourner. Jacques Fournier, Jean-Edouard Criquioche, Benoît Parnaudeau, Marc Lepesqueux, Lionel Régnier, ou encore le Britannique Peter Harding, répondront présents. Mais c’est sans compter avec toutes les nouvelles têtes attendues sur la ligne à Saint-Nazaire. Sébastien Audigane, Yannick Bestaven, (récent vainqueur de la Transat Jacques Vabre,) ou encore tous les anciens « ministes » (Stéphane Le Diraison, Aloys Claquin…) qui rejoignent la Class40, promettent de pimenter la course à destination du Yucatán.



Pépites musicales et surprises chocolatées


À terre aussi, les nouvelles qui s’échappent de l’atelier de confection de l’événement chatouillent les papilles et titillent les oreilles. La grande nouveauté 2012 sera bien sûr le Festival Solidaire du Chocolat. Yael Naim & David Donatien, Manu Katché, marraine et parrains de cette édition, Alex Tassel, Alain Manoukian, Fred Wesley sont quelques-uns des talents du jazz et de la chanson à l’affiche des concerts programmés à la Fabrique et au Magic Mirror, sur l’île de Nantes.


Côté festivités et animations, la « Solidaire », toujours à très haute teneur en chocolat, ne sera effectivement pas en reste. Portée par l’élan de 2009, qui l’a vue lever près de 500 000 euros de fonds solidaires, elle revient avec la même détermination pour soutenir des projets associatifs entre la France et Mexique. Comme quoi, on ne change pas une recette qui gagne, et toujours plus riche de surprises…




Chic… Michel Desjoyeaux !


Du monde et du beau est attendu sur l’espace des Pays de la Loire ce samedi à midi, avec entre autres la visite annoncée de Michel Desjoyeaux. Ce « parrain marin » participera à sa manière au coup d’envoi à terre de cette grande fête solidaire. Il rejoindra Nantes et les eaux de la Loire à bord de son nouveau multicoque océanique, le MOD 70 FONCIA. En ami, il représentera l’Institut Curie, cette fondation reconnue d’utilité publique qui œuvre pour la recherche dans la lutte contre les cancers. Tout un symbole pour cette transatlantique dédiée à l’intérêt solidaire.
Et choc à gogo…


La « Solidaire » ne diffuserait pas toutes les saveurs qui font son succès sans chocolat. Pour ne pas faire mentir sa réputation, elle ne manquera pas de mettre cet ingrédient phare dans tous ses états lors de la présentation de sa nouvelle édition. À déguster, à croquer, ou à dévorer des yeux sur l’espace des Pays de la Loire : il flottera des arômes cacaotés dans l’air iodé parisien du Nautic !


Retrouvez La solidaire du Chocolat au Nautic 2011


Espace Nautique des Pays de la Loire - Porte de Versailles Pavillon 1, stand R 71


Crédits Photos : Départ de la Solidaire du Chocolat – Saint-Nazaire 2009

Nautic 2011 : Un peu de design !

A quelques jours de l'ouverture du salon de nautique de Paris, le Nautic 2011, nous vous présentons quelques idées ou projets à ne pas rater dans les allées du salon.


Voici trois réalisations ou projets en cours qui en imposent coté innovations techniques ou design.


L'agence de design Fritsch+Durisotti sera présente au salon nautique de Paris 2011 à travers trois créations :




  • Le Class 2M, élu meilleur bateau au salon de Newport 2011 (Hall 1 - stand J 90) avec la présentation de la version pont bambou.

  • Le Iguana yacht, le yacht terrestre (Pavillon 4 - Stand B 75), un prototype du 29 pieds

  • L'Alphena 3 « le Loft Yacht » (Hall 1 - Stand K 53) avec présentation de la maquette + images de synthèse de l'Alphena 3.




La version « Race » du Class 2M


Projet de l’agence à l’origine, le Class 2M élu meilleur bateau de sa catégorie au salon de Newport 2011, va sortir dans une version entièrement construite en composites verre & polyester.


Baptisée « Race », cette version ne nécessitera donc aucun entretien particulier. Elle sera commercialisée à un prix extrêmement compétitif de 29 900 €TTC.


Nautic 2011


Vrai quillard de près, le Class 2M est un voilier associant performances et design. Destiné à la navigation sur des plans d'eau protégés, le Class 2M « Race » contentera les plus fins régatiers d'autant plus que cette version propose un mat renforcé en aluminium, un pont antidérapant et une finition bicolore du pont et de la coque.


Son cockpit spacieux et dégagé, sa carène contemporaine aux entrées d'eau fines, alliée à une voilure généreuse et puissante séduira les amateurs de performances.


Le Class 2M possède une quille relevable, véritable innovation sur un quillard de ce type. Elle permet de le mettre à l'eau et de le transporter facilement, facilitant ainsi les régates entre clubs.


Le design du Class 2M est caractérisé par des lignes sobres et tendues où la notion de forme est étroitement liée à sa fonction. Le minimalisme peut également définir ce projet où la volonté d'épurer les lignes sert son aspect intemporel.


La version composite et pont bambou, barre bambou lamellé vernis continue à être commercialisée sous la dénomination « Elite ».




Iguana Yacht : Un concept révolutionnaire


Il y a trois ans Iguana yachts s’est rapproché de l’agence Fritsch-Durisotti pour étudier la conception d’un bateau réellement marin et performant, mais capable de rentrer et sortir de l’eau par ses propres moyens.


Iguana Yacht 2011 Nautic


L’agence a su dissimuler dans les flancs du bateau la totalité du système de roulage, qui s’efface en respectant les lignes de la coque. Ce nouveau concept qui révolutionne la navigation de plaisance a fait l’objet d’un dépôt de brevet au niveau mondial. Plus besoin de place au port ni de mouillage, plus de stress à l’approche des cales prises d’assaut l’été, les Iguana se mettent à l’eau par leurs propres moyens sur tout
type de plage grâce à deux chenilles qui sortent de la coque dès que se profile le rivage. Plus besoin d’être un hercule pour mettre son bateau à l’eau. Une simple remorque à plateau suffit à approcher l’Iguana près de la plage de son choix. Il franchit alors les quelques centaines de mètres restant sur ses chenilles, avant d’appareiller avec bagages et passagers. Une solution simple et très efficace qui permet une bonne mobilité terrestre des bateaux (vitesse plafonnée à 7 km/h) y compris sur terrain mou et en pente.


A l’heure où les ports n’ont plus de places disponibles, les marinas proposent des tarifs élevés et les ports à sec supposent des infrastructures importantes, le concept Iguana offre une solution d’avenir.


Ces bateaux à l’aise sur la terre ferme naviguent aussi très bien. Les carènes sont très performantes, avec des vitesses de plus de 30 noeuds et une excellente stabilité. Le système de mobilité terrestre n’affecte pas l’hydrodynamisme des bateaux. Il se métamorphose même en élégant pare-battage sur leurs flancs. L’Iguana est aussi doté d’une étrave perce-vague qui optimise ses qualités nautiques.


Après la présentation du prototype à taille réelle (29 pieds) au salon de Cannes en septembre, Iguana Yachts a demandé à Fritsch-Durisotti de dessiner le premier Iguana de série : l’Iguana 24.


Iguana Yacht Nautic 2011


Née de l’expérience acquise au cours du développement et de la mise au point du prototype, l’IG24 est un bateau ludique, facile d’accès et polyvalent qui s’adapte à tous les usages. La maîtrise technologique acquise par le chantier combinée au savoir-faire d’Antoine Fritsch et de Vivien Durisotti ont permis la création d’un bateau léger et très ergonomique, dont l’agilité terrestre n’impacte aucune des qualités nautiques. Ce concentré d’innovation a mobilisé les meilleurs experts lors de la définition des matériaux et des équipements les plus fiables et les plus performants, adaptés aux besoins particuliers d’un produit unique.


L’Iguana 24 est présenté en avant-première au Nautic de Paris. Il bénéficie d’une offre de lancement exceptionnelle, à 171 800 €.





Alphena Three : Le voilier Loft !


L’Alphena Three, nouvelle unité de 12 m, va devenir le vaisseau amiral du chantier Alphena Yachts. Par sa conception et son programme de navigation, ce nouveau voilier s’inscrit comme un véritable « Loft Yacht ». L’ensemble de l’équipe composé de Loïck Peyron, Tanguy Le Bihan, Bruno Mottet et de l’agence de design Fritsch+Durisotti, est parti d’une feuille blanche pour concevoir cette nouvelle unité.


Alphena Yacht


Alphena Yachts a confié à l’agence le design du pont et des aménagements intérieurs. La grande innovation réside dans le cockpit. Se refusant de reprendre les schémas classiques imposés par les programmes de croisière, l’équipe de conception s’est exclusivement focalisée sur les nouveaux usages liés à des navigations modernes de courte durée.


Le cockpit de l’Alphena Three est ainsi unique pour un voilier de 12m. Véritable terrasse ouverte sur la mer, entièrement lattée elle est bordé par deux pavois élégants et rassurants de 80 cm de haut et offre une surface totalement dégagée de plus de 12 m2. Pour libérer ce nouvel espace de vie, les deux barres à roue sont avancées de part et d’autre d’un bridge deck central donnant accès au roof.


Dans le cadre d’une navigation plaisir à la journée, cette magnifique terrasse pourra être aménagée en y installant différents modules de sellerie offrant à l’équipage le confort d’un vaste salon flottant. Au mouillage, l’équipage aura alors la liberté de profiter pleinement de la modularité et de la convivialité de ce vaste espace de vie en disposant librement les différents éléments de sellerie sous un élégant taux de soleil.

samedi 19 novembre 2011

Energy Team en finale ce samedi contre Oracle Racing

Formidable victoire cette nuit du défi français des frères Peyron, Energy Team, qui s’est qualifié pour la finale du « San Diego Match Racing Championship » en sortant l'équipe suédoise Artemis Racing emmenée par l'Americain Terry Hutchinson.


Prochain défi pour le team français : s’imposer en finale ce samedi contre Oracle Racing Spithill, vainqueur d’Emirates Team New Zealand dans l’autre duel de la nuit.


San Diego America's Cup World Series


San Diego America's Cup World Series


Réaction de Yann Guichard (FRA), skipper-barreur Energy Team (FRA) :


« Nous avons pris à chaque fois les bonnes décisions et aujourd'hui l'ambiance à bord était vraiment bonne. Le but était de ne pas prendre de risques sur les départs. Nous étions vraiment confiants quant à notre vitesse et notre tactique. Nous sommes partis derrière mais dans une bonne position pour revenir sur le premier empannage. Le vent était vraiment irrégulier et nous avons peut-être eu un peu de chance parfois mais nous avons bien navigué. C’est une super journée, nous avons pris beaucoup de plaisir et je suis tellement content pour l’équipe. »


Christophe André (FRA), équipier d’avant, Energy Team (FRA) :


« Nous ne nous attendions pas à gagner aussi rapidement, c’est-à-dire en deux manches. Demain, contre James Spithill, nous voulons juste faire du bon boulot, simple et efficace, avec des manœuvres propres et des départs appliqués. »


crédit photos : © Gilles Martin-Raget

lundi 14 novembre 2011

Volvo Ocean Race - Le Pot-au-Noir en vu !

Ce matin, il n'y avait qu'une seule chose à l'esprit de la flotte de la Volvo Ocean Race : Le Pot-au-noir.

C'est encore Puma Ocean Racing (Ken Read) qui est en tête de la course, avec 2.7 miles d'avance sur Team Telefonica (Iker Marinez).

Après plusieurs jours avec un faible vent , le Groupama Sailing team emmené par Franck Cammas parvient enfin à reprendre un peu de vitesse, et ainsi rattraper son retour de 320 miles. Le bateau Camper du Team New Zealand se trouve lui à la 3ème place à 140 miles des deux leaders.

Tous les équipages rentrent maintenant dans les chaleurs de l’équateur, portés par les Alizés, sur une mer belle. Néanmoins la situation pourrait changée dans les prochaines 12h. En effet, il semblerait qu'une dépression arrive par le Nord. Caractéristique de cette région à ce moment de l'année, elle amène un des faibles, mais elle est surtout connue pour fortes rafales de vents soudaines.

Une foi que le premier équipage aura atteint le Doldrums (Pot-au-Noir), qui est une zone de l'équateur sans vent, la flotte devrait se rapprocher très rapidement, offrant presque un nouveau départ. Une chance à saisir pour Groupama !

En effet, l'option choisi par l'équipage de Franck Cammas, pourrait s'avérer payante, si les conditions météos restent les mêmes. Néanmoins la région du Po-au-Noir est capricieuse, et changeante !

jeudi 3 novembre 2011

Deux premiers abandons dans la Transat Jacques Vabre

Les premières 24 heures de course ont été cruelles pour une partie des marins engagés dans la Transat Jacques Vabre. Les conditions de navigation très difficiles cette nuit en Manche et aujourd’hui au large de l’Angleterre et de l’Irlande ont eu raison de deux équipages.


Celui du Class40 Lecoq Cuisine, pour raison de santé et celui du Multi50 Monopticien.com sur rupture d’une pièce du safran central. Dans un mail envoyé ce mercredi 3 novembre à 15h53  à la Direction de Course, l’équipage du Class40 Lecoq Cuisine a annoncé son abandon, suite à des problèmes de santé de son skipper Eric Lecoq.

« Ce dernier souffre du dos et est actuellement en position allongée pour soulager des douleurs répétées et accentuées par le choc du bateau dans les vagues » a indiqué son co-skipper Eric Defert. Le bateau fait route vers le port de Brest qu’il devrait atteindre dans la journée de demain.
A ce stade de la course, Lecoq Cuisine que nous avions joint à la vacation de midi, naviguait en 6e position de la flotte des Class40.

Au même moment, Julien et Etienne Mabit, les deux navigateurs du Multi50 Monopticien.com annonçaient eux aussi leur intention de se retirer de l’épreuve. Une pièce du safran central a cassé (sans doute suite à la rencontre avec un objet flottant) et est irréparable en mer. Les deux frères qui disputaient ensemble leur première transatlantique en double ont estimé qu’ils n’avaient pas le temps de réparer et repartir tout en restant compétitifs. C’est la mort dans l’âme que Julien, le skipper, a pris la décision d’abandonner. Le bateau fait actuellement route vers son port d’attache du Pouliguen

Après 27 heures de navigation musclée,  ce sont les deux premiers abandons à déplorer dans cette 10e Transat Jacques Vabre. Il reste donc 33 concurrents en course.

samedi 29 octobre 2011

Volvo Ocean Race : Le grand départ !

Ce samedi 29 octobre 2011, les six équipages qui participeront à la plus dure des courses au large, la Volvo Ocean Race, s’affronteront à Alicante (Espagne) lors du premier acte de l’édition 2011/12, la course In-Port Iberdrola.

On attendait cela, et dans quelques heures, nous pourrons enfin voir les marins en action !




Informations générales :

- Samedi 29 octobre
- Départ à 14h heure locale (12h UTC)
- Durée : 60 minutes environ
- Longueur du parcours : selon les conditions de vent
- Points de vue recommandés : jetée du village de la course, plages du Postiguet et de la Albufereta
- 6 points pour le vainqueur, 5 pour le deuxième, 4 pour le troisième, etc.
- Remise des prix à 16h45 au village de la course à Alicante

Direct vidéo :


* Sur notre page d’accueil www.volvooceanrace.com (en anglais)
* Sur la page LIVE de notre chaîne YouTube youtube.com/volvooceanracevideos (en anglais)
* Sur Sport Plus (en français)

* Le direct commence cinq minutes avant le signal d’avertissement des 10 minutes


Crédits : PAUL TODD/Volvo Ocean Race

vendredi 28 octobre 2011

TJV - Class 40 : A bord D'Aquarelle.com

A bord d'Aquarelle.com tout est paré avant le départ de la Transat Jacuqyes Vabre 2011, Yannick Bestaven et Eric Drouglazet pourront des demain se concentrer sur des prévisions météo qui s'annoncent corsées...


A quatre jours du coup d'envoi de cette 10e Transat Jacques Vabre tout est donc paré à bord d'Aquarelle.com.


En bons marins, Yannick et Eric ne s'inquiètent pas outre mesure de cette configuration météo somme toute assez normale fin octobre en Atlantique Nord, ils prendront les mesures nécessaires...


Expérimentés, professionnels, Yannick Bestaven et Eric Drouglazet abordent ces derniers jours à terre avec méthode et efficacité. La météo s'annonce musclée, voire très musclée ? Yannick et Eric attendent d'avoir des fichiers fiables et préparent leur matériel en conséquence...


Voilà, ce n'est pas plus « compliqué » que ça de préparer un départ de transat, de s'engager pour quatre semaines de course en Manche et mer des Antilles lorsque l'on a la bouteille et le savoir-faire de l'équipage d'Aquarelle.com !



Yannick Bestaven, skipper d'Aquarelle.com


« Nous avons été un peu retardé dans nos préparatifs en raison de notre avarie de la semaine dernière, mais c'est finalement un mal pour un bien : toute l'électricité a été refaite à neuf et tout est désormais prêt à bord hormis quelques petits détails de dernière minute. Côté météo, il est évident qu'en partant à cette saison, on va au devant de dépressions assez sérieuses. On s'y attendait et on va s'y préparer. Mais cela ne sert à rien de cogiter là-dessus avant d'avoir des fichiers fiables, samedi »



Eric Drouglazet, co-skipper d'Aquarelle.com


« On a l'habitude des départs de course. Il n'y a pas de stress. On fait notre travail, tout en profitant avec nos proches de ces derniers moments partagés à terre. C'est sympa ! Côté météo, ce sera beau dimanche, le vent va ensuite monter crescendo donc on aura le temps de se mettre en jambe et de tout préparer à bord. Il est sûr que l'on va prendre une grosse « patate » mais c'est normal à cette saison et on va essayer de ne rien casser. Il faut bien s'y préparer »,


Crédit photo : Bertrand Duquenne - Aquarelle.com

TJV : Mono 60 Banque Populaire

Armel Le Cléac’h et Christopher Pratt ont l’esprit plus que jamais tourné vers le large, et alors que les membres de l’équipe technique s’affairent aux derniers ajustements pour le Mono 60’ Banque Populaire,  les deux skippers travaillent sur la météo et sur leur stratégie de course avant le départ de la Transat Jacques Vabre 2011







Sous une fine pluie et dans la fraîcheur automnale, les havrais et vacanciers déambulent le long des pontons du bassin Paul Vatine afin d’apercevoir les skippers et admirer leurs bateaux de course. Pendant ce temps, ce sont les interviews et derniers préparatifs qui rythment les journées des équipages. Pierre-Emmanuel Hérissé, directeur technique du Team Banque Populaire revient sur ces derniers jours de préparation :

« Lors de cette semaine au Havre, chacun des membres du Team vérifie une ultime fois le matériel mis en place à bord, on adapte le monocoque en fonction de la météo qui est prévue sur le parcours dans le but d’optimiser au maximum le « confort » de vie à bord pour Armel et Christopher. Cette semaine, nous avons eu des contrôles de la part de l’organisation qui vérifie le matériel embarqué et notamment les systèmes de communication. Aujourd’hui le Mono 60’ Banque Populaire est quasiment prêt, il ne manque plus que la nourriture de frais à embarquer, car cette partie doit bien entendu se faire au dernier moment ! »

Dans trois jours, la 10e édition de la Transat Jacques Vabre sera lancée. Armel et Christopher pourront alors exprimer leur talent et mener le Mono 60’ Banque Populaire finement préparé jusqu’au Costa Rica.

« Il y a eu un travail d’équipe formidable, nous sommes confiants du travail réalisé, c’est maintenant à Armel et Christopher de jouer ! », conclue Pierre-Emmanuel.

vendredi 14 octobre 2011

Création du Parc Marin du Golfe du Lion

Après quatre années de concertation avec l’ensemble des acteurs locaux et une enquête publique en 2010, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’Écologie, du développement durable, des Transports et du Logement a annoncé la création officielle du Parc naturel marin du golfe du Lion, troisième parc naturel marin français et premier de Méditerranée, dont le décret de classement a été publié au Journal Officiel du 13 octobre 2011.


Au large des côtes des Pyrénées-Orientales et de l’Aude, le Parc naturel marin du golfe du Lion couvre 4 019 km² d’espace marin pour environ 100 km de côtes. Il abrite une biodiversité (corail rouge, grand dauphin, mérou brun, sar…) et des paysages sous-marins remarquables (fonds rocheux et sableux, vallées sous-marines…). Son littoral connaît une très forte croissance démographique et touristique.



"Le Parc naturel marin du Golfe du Lion ne sera pas un sanctuaire mais un lieu vivant et ouvert, où coexisteront de nombreuses activités maritimes professionnelles et de loisirs (pêche, plaisance, plongée…), dès lors qu'elles respectent l’environnement. Sa création est une étape
importante dans la reconnaissance et la protection d'un patrimoine exceptionnel et une magnifique opportunité pour le développement touristique de la région"
, a déclaré Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET.


Le conseil de gestion du Parc naturel marin, composé d’acteurs locaux, devra élaborer la feuille de route du Parc selon les huit orientations de gestion présentées dans le décret : - Faire du parc naturel marin une zone de référence pour la connaissance et le suivi du milieu marin, de ses écosystèmes, (plus particulièrement les canyons profonds, le coralligène, les herbiers le plateau continental, etc.) et des activités socioéconomiques qui s’y déroulent  :




  • - protéger le patrimoine naturel marin du littoral aux canyons profonds ;

  • - préserver et améliorer la qualité des eaux ;

  • - soutenir et favoriser un développement durable des activités économiques maritimes ;

  • - favoriser une gestion de l’ensemble des ressources naturelles ;

  • - favoriser un développement des activités de tourisme nautique durables ;

  • - contribuer à la protection et la mise en valeur du patrimoine culturel maritime ;

  • - envisager une coopération avec l’Espagne.



Les moyens humains, techniques et financiers du Parc naturel marin sont attribués par l’Agence des aires marines protégées, établissement public dédié à la protection du milieu marin, sous tutelle du Ministère en charge du développement durable. Suite au Grenelle de la mer, la France s’est fixée pour objectif de créer 10 nouveaux parcs naturels marins (8 en métropole et 2 en outre-mer) et de classer en aires marines
protégées 10 % de la surface totale de ses espaces maritimes. Après la création du Parc naturel marin de Mayotte le 18 janvier 2010, le Parc naturel marin du golfe du Lion est le troisième parc marin français. Grâce à lui, l’objectif de 10 % est d’ores et déjà atteint pour la métropole.


A ce jour, cinq autres parcs naturels marins sont à l’étude en France : le golfe normand-breton, le bassin d’Arcachon et son ouvert, les Glorieuses (océan Indien), les estuaires picards, l’estuaire de la Gironde et les Pertuis charentais. Ces deux derniers ont été soumis à une enquête publique durant l’été 2011.


A l’occasion de la création du Parc, le groupe de travail du Grenelle de la mer sur les « aires marines protégées », présidé par Jérôme BIGNON, a remis ses conclusions à la ministre. Le rapport propose une nouvelle stratégie nationale pour les aires marines protégées, avec une attention particulière portée à l’espace marin d’outre-mer.


D’autre part, un premier plan national de contrôle des aires marines protégées devrait être élaboré en 2012, à la suite de la signature d’une convention entre l'Agence des aires marines protégées, la direction des affaires maritimes et la direction de l'eau et de la biodiversité..



Plus d’informations >  www.aires-marines.f

mardi 11 octobre 2011

Loick Peyron dévoile son équipage pour le TJV

Il y a quelques mois,  la Banque Populaire confiait la barre de son trimaran géant à Loïck Peyron et lui donnait la mission de mener une nouvelle campagne de records avec toute l'aide et la compétence d'un Team fort et soudé.


Une belle moisson de temps de référence en poche, le skipper de Banque Populaire V dévoile aujourd'hui, non sans une certaine fierté, les noms des équipiers qui s'attacheront cet hiver à tisser la trame d'une belle histoire avec le Trophée Jules Verne.



Composition de l'équipage :



Hors quart

Loïck Peyron, skipper
Juan Vila, navigateur embarqué, responsable électronique/informatique


Quart n°1

  • Jean-Baptiste Le Vaillant, chef de quart, responsable voiles

  • Kévin Escoffier, barreur/régleur, responsable vidéo et structure

  • Xavier Revil, barreur/régleur, responsable avitaillement et vie à bord

  • Florent Chastel, numéro 1, responsable médical et gréement courant/dormant


Quart n°2




  • Frédéric Le Peutrec, chef de quart

  • Emmanuel Le Borgne, barreur/régleur, responsable médical et composite

  • Thierry Duprey du Vorsent, barreur/régleur, responsable mécanique et énergie

  • Ronan Lucas, numéro 1, responsable sécurité


Quart n°3




  • Yvan Ravussin, chef de quart, responsable composite

  • Brian Thompson, barreur/régleur

  • Pierre-Yves Moreau, régleur, responsable mécanique et hydraulique

  • Thierry Chabagny, numéro 1, barreur/régleur, responsable accastillage et voiles


Marcel van Triest, routeur à terre


Marin multi-capé, personnalité incontournable du monde de la course au large, si Loïck Peyron affiche de nombreux faits d'armes en solitaire, à commencer par trois victoires sur la Transat Anglaise, il n'est jamais plus heureux en mer qu'entouré d'un équipage. Ainsi, depuis le 19 juin dernier, date officielle de son entrée en piste aux manettes du Maxi Banque Populaire V, et ce premier rendez-vous victorieux avec le chrono du Record SNSM, les navigations s'enchaînent-elles comme autant de sessions achevant de souder le collectif et de le pousser à se surpasser. Skipper d'exception, Peyron se définit avant tout comme un chef d'orchestre :

"Un chef d'orchestre doit savoir écouter, beaucoup, et si possible être extrêmement bien secondé par tous les solistes. Un équipage a besoin d'être guidé, pour bien jouer ensemble, il faut regarder dans la même direction. Mon rôle est donc d'imprimer un rythme, une ambiance, une confiance. Pour faire un bel orchestre, il faut de bons musiciens. La musique est belle, l'instrument est incroyable".

Rendez-vous avec le Trophée Jules Verne


Un casting inscrit dans la continuité qui se tient prêt pour s'attaquer à une tentative sur le Trophée Jules Verne dans les prochaines semaines, une grande première pour le skipper du Maxi Banque Populaire V qui n'a encore jamais eu l'occasion de défier ce fameux record autour de la planète. Avec un temps de référence à battre de 48 jours 7 heures 44 minutes et 52 secondes, l'objectif théorique est fixé. Mais nulle question de compter sur Loïck Peyron pour jouer les mediums :


"Ce joli navire et son équipage détiennent le record en 24 heures. Si on divise la distance d'un tour du monde par ce chrono sur 24 heures, on arrive à un temps totalement indécent... L'utopie est là, la réalité se place entre ça et rien... S'il y a bien une chose dont les marins sont sûrs, c'est qu'ils ne sont sûrs de rien !".

Crédit : BPCE

Guide : Comment installer un sondeur de pêche ?

Les sondeurs de pêche vous permettront de maximiser vos chances de prises lors de vos sorties de pêche en mer. Une fois votre choix fait sur le modèle en fonction de sa puissance ou de ses fonctions ; il vous faudra installer votre matériel sur votre bateau.


Voici un guide d'installation de sondeurs pour bateaux, spécialement fait pour les sondeurs Humminbird.


L’emplacement et l’installation de la sonde de votre sondeur sous la coque détermineront les performances optimales des signaux reçus par le sondeur :


● elle doit être immergée en permanence,
● éloignée de toute turbulence liquide,
● parallèle à la surface de l’eau,
● à l’écart de tout relief de la coque,
● le sondeur, comme tous les autres instruments électroniques du bord, doît être branché directement sur la batterie.



Choisir votre sonde et son emplacement :


Comment installer son sondeur


Le système de propulsion du bateau dictera le choix du type de sonde et son emplacement sous le bateau, mais une règle existe :


● la sonde sera positionnée à proximité de la ligne médiane de la coque, à un point qui l’éloignera le plus possible des turbulences,
● pas trop près de l’avant pour la protéger des remous de la vague d’étrave,
● en avant du système de propulsion, évitant ainsi les perturbations dues à la rotation de l’hélice.



Type de sonde et positionnement idéal :



  • Hors-bord : sonde de tableau arrière, montée sur la partie droite du tableau arrière, là où il y a le plus faible remous.

  • In-board ligne d’arbre : traversante ou à coller.

  • In-board Z drive : tableau arrière ou traversante.

  • Voilier : sonde traversante ou à coller, placée à 40 cm en avant de la quille.


Bien entendu ces information de montage sont à adapter selon les caractéristiques particulières de chaque bateau.


Quel que soit le type de montage et de sonde, toujours veiller au positionnement perpendiculaire de la sonde par rapport au fond de l’eau.


Enfin, il existe la possibilité de choisir votre sondeur de pêche en version portable avec une sonde de tableau arrière munie d'une ventouse. Vous pourrez utiliser ce type de sondeur sur de petites embarcations et idéalement sur vos kayaks de pêche.





Installer les sondes de tableau arrière :


Elles peuvent dans certains cas être collées à l’intérieur de la coque et «shooter» à travers celle-ci. On utilise habituellement de l’epoxy ou de l’Araldite, mais il est également possible d’employer du Sicaflex en prenant d’infimes précautions pour ne pas emprisonner de bulles d’air dans la pâte. L’épaisseur de la coque devra être inférieure à 15 mm et réalisée dans une résine de qualité, non chargée en bulle d’air, ce qui n’est hélas pas le cas pour de nombreux bateaux.


La surface qui reçoit la sonde collée doit être nette de toute aspérité.




Installation électrique


La qualité des signaux transmis par la sonde peut être altérée par la présence de câbles ou d’appareils électriques proches (alimentation des pompes, guindeau, circuit d’éclairage, etc.). Pour éviter tout risque de parasitage, le sondeur sera branché sur un fusible ou un disjoncteur directement relié à la batterie.




Découvrez Nos sondeurs de pêche Humminbird


Découvrez Nos combinés GPS-sondeurs de pêche Humminbird



Crédits : Humminbird



jeudi 6 octobre 2011

Un peu de douceur dans un monde de brutes !

Audrey Tautou a baptisé le nouveau Mod70 Foncia de Michel Desjoyeaux hier aux Glénan elle devient ainsi la marraine du dernier bateau de Michel Desjoyeaux.


A cette occasion l'actrice a pu effectuer une longue sortie en mer à la barre du multicoque, bénéficiant ainsi des conseils du navigateur.


Les premières compétitions pour le bateau et l'équipage de Michel Desjoyeaux dès ce week-end à la Trinité sur Mer.


Michel Desjoyeaux et Audrey Tautou s'étaient rencontrés il y a plus d'un an sur le plateau de l’émission Bords Cadre. Audrey Tautou est passionnée par la mer et les Océans et ce depuis son enfance.


Audrey Tautou , marraine du MOD70 "FONCIA"


Audrey Tautou , marraine du MOD70 "FONCIA"


Audrey Tautou , marraine du MOD70 "FONCIA"


Crédit photo SEA&CO

mercredi 5 octobre 2011

Voiles de Saint Tropez 2011

Les Voiles de Saint-Tropez 2011 ont fêté avec éclat le trentième anniversaire. Cette nouvelle semaine dédiée au yachting triomphant et, semble-t-il, éternel, a passé comme dans un rêve, tant nul ne se lasse jour après jour de voir glisser sur l’onde les plus beaux yachts nés de l’envie de bien naviguer depuis près de 140 ans.


Au delà des classements et autres Trophées, on retiendra surtout la belle communion d’esprit qui a réuni les 4 200 et quelques marins, skippers ou propriétaires venus de tous les océans fêter le nautisme et remercier à leur façon Ikra, Pride, Patrice de Colmont et Saint Tropez d’avoir eu un jour de septembre 1981 cette idée simple de célébrer dans ce golfe magique l’art de bien vivre la mer.


Un flambeau repris aujourd'hui avec passion, et dans le même esprit, par la Société Nautique de Saint- Tropez.


Participer aux Voiles de St Tropez ce n’est pas venir régater, c’est venir vivre un instant magique, rentrer dans la légende, sentir les parfums du Sud, s’émerveiller devant un parterre de voiliers tous plus grands les uns que les autres, tous plus uniques les uns que les autres. Que vous soyez un habitué, un passionné ou un simple passant, les Voiles de St Tropez ne vous laisseront pas indifférent.


Voici quelques photos des Voiles de St Tropez 2011 :


Voiles Saint Tropez 2011


Voiles Saint Tropez 2011


Voiles Saint Tropez 2011


Voiles Saint Tropez 2011


Crédits Photos : Gilles MORELLE www.gillesmorelle.com

mercredi 28 septembre 2011

Vivez la première navigation de Damrak 2 - Sunreef Power 70

Après sa mise-à-l’eau à Gdansk en Pologne en Mai 2011, le catamaran à moteur DAMRAK II est parti en croisière inaugurale en Scandinavie avec ses propriétaires, Olivier et Katia, leur fille de deux ans Anna, et leurs amis, Marcus et Mia. Accompagnés de trois membres d’équipage, Joc, Shaz et Stephanie, ils sont partis explorer la beauté intacte de la nature nordique avant de rejoindre la Méditerranée pour l’été.


Voici donc le récit de leur première navigation à bord du dernier Sunreef Power70 :


Voyage de Damrak 2 Sunreef Power 70


Voyage de Damrak 2 Sunreef Power 70


Le rendez-vous était fixé avec DAMRAK II sur les quais de l’hôtel Admiral dans le centre de Copenhague. Ce très bel hôtel occupe une ancienne halle de marchandise tout prêt du palais royal. « Nous sommes arrivés la veille à Copenhague pour en profiter pour visiter la ville avec nos amis suédois originaires de Gothenburg (ville suédoise voisine de Copenhague), Marcus et Mia. Nous avons dîné dans un très bon restaurant typique où nous avons pu goûter les smörebröd, une sorte de tapas façon danoise qui étaient excellents » se rappelle Olivier.


Le lendemain matin toute l’équipe est montée à bord pour commencer enfin ce périple si longuement attendu. « Ma plus grande fierté en tant que propriétaire a été de voir le sourire admiratif de mes amis, propriétaires et connaisseurs de bateaux eux-mêmes à la vue de Damrak s’avançant doucement dans le canal principal de Copenhague en face du palais royal » continue Olivier.


Voyage de Damrak 2 Sunreef Power 70


Voyage de Damrak 2 Sunreef Power 70


Voyage de Damrak 2 Sunreef Power 70


Damrak II est le second 70 Sunreef Power d’Olivier et Katia. Après Damrak qu’ils ont eu l’opportunité de vendre l’année dernière, ils ont fait construire ce nouveau bateau en modifiant certains éléments pour le rendre encore plus élégant et attractif que l’ancien. « Le chantier ayant parfaitement respecté ses délais de fabrication, nous voici donc au début de la pleine saison charter de Méditerranée avec notre nouveau bateau, pleinement opérationnel » affirme Olivier. Ils souhaitaient profiter de la route maritime entre Gdansk et la Méditerranée  pour faire la croisière inaugurale en Scandinavie. « Nous n’avions pas pu faire cette croisière tant désirée lors du passage de notre premier Damrak il y a deux ans car la météo annoncée en Norvège était désastreuse » déplore Olivier. Mais cette fois ci, la météo s’annonçait idéale pour tout le périple. C’est donc heureux de ces bonnes prévisions qu’ils ont mis le cap sur la Suède.


« Et là, au bout de 5 min de navigation, première désillusion ! Non, Damrak fonctionne très bien. C’est juste qu’un mythe vient de s’effondrer ! La petite sirène de Copenhague est vraiment minuscule ! Tellement petite que nous avons eu du mal à l’apercevoir depuis Damrak alors que nous nous sommes arrêtés à proximité, à environ 30 m », se souvient Olivier.


Voyage de Damrak 2 Sunreef Power 70



Enfin, cap vers le bras de mer qui sépare le Danemark de la Suède. Damrak navigue entre les éoliennes en pleine mer et le magnifique et immense pont qui relie les deux pays.


Pendant une heure environ, ils ont testé Damrak à sa vitesse de croisière économique. Il s’avère que le nouveau choix de moteur (2X800 MANN, par rapport à 2x455 CUMMINS sur Damrak I) est très judicieux. « Sur Damrak I, notre vitesse de croisière économique était de 10 nœuds avec une consommation de 22 litres par moteur (soit 44 l/h). Sur Damrak II, avec ses moteurs un peu plus lourds, nous atteignons 11 nœuds à 1350 tr/min avec la même consommation. Avec les 16 000 litres de carburant que Damrak peut embarquer, cela nous donne une autonomie de 4 000 miles à 11 nœuds, ce qui est tout à fait impressionnant. Encore plus impressionnant, si on descend à 8 nœuds la consommation n’est que de 6 litres par moteur, soit 12 litres a l’heure. Ce qui nous donne une autonomie de 10 500 miles à donner des envies de traverser le Pacifique sans escales, ce que l’on aurait même pas envie de faire vu les mouillages magnifiques qui ne manquent pas... » raconte Olivier.


Premier arrêt prévu pour Maarstrand en Suède pour le dîner.  Traverser les 150 miles en 7 heures n’a pas été un problème pour Damrak. Il a suffit de pousser les moteurs a 85% de leur capacité, aux alentour de 2100 tr/min et le bateau atteint très rapidement les 21 nœuds. « Quel autre bateau pourrait nous offrir une autonomie transocéanique et une vitesse de 25 nœuds au maximum ?  À part un mega yacht, et encore, je ne vois pas d’autre possibilité» persiste Olivier.


C’est donc après une très agréable traversée que Damrak est arrivé à Maarstrand pour sa première escale Suédoise. Remontant au Moyen Âge, ce petit village touristique fondée sur une île rocheuse enchante par ses maisons en bois colorées de la belle époque.



La navigation dans cette partie de la Suède est très particulière et peu s’apparenter à celle de la Bretagne avec tous ces rochers de granit à fleur d’eau.


« Il était étrange de naviguer avec un bateau aussi imposant que Damrak dans cette zone ou les bateaux dépassent rarement 40 pieds. En effet, les voies de navigation empruntent nombre de chenaux très étroits parfois à peine plus large que la largeur de Damrak. Quelle impression particulière de s’avancer dans un long et étroit canal entre deux îles, où sur chaque côté défilent les pontons et les petites maisons rouges si typiques de cette partie de la Suède », raconte Olivier.


Le lendemain, Damrak quitte Maarstrand et son fort imposant pour se rendre à Fiskebäckskil, un ravisant village devenu un lieu de vacances prisé où Marcus et Mia possèdent une de ces si typiques maisons de pêcheur rouge.


Le port étant trop petit Damrak reste à l’ancre devant le port. Fiskebacksil abrite une belle église en bois du XVIIIe avec son intérieur polychrome et ses maquettes de bateaux suspendues. Après une balade dans le village, les voyageurs décident d’aller dans un très joli restaurant typique, Petterssons, sur une île voisine, Kärringön. « Il est étrange de ne jamais savoir, à moins de regarder sur une carte, si l’endroit que nous voyons est une île ou la terre ! Pour circuler en voiture dans cette zone, il faut savoir jongler entre les ponts et les ferries qui font partie de la vie quotidienne des habitants », explique Olivier.


Le lendemain, Damrak se rend à Smögen. Afin de pouvoir emprunter la voie côtière qui se faufile entre les îles, les amis embarquent sur le bateau de Marcus et Mia, un Targa 44, plus à même de pénétrer dans ce labyrinthe d’îles et de canaux.


Smögen est une île sur la côte d’Ouest qui attire les touristes en été grâce à la profusion de divertissements tels que promenades sur son fameux ponton de six cents mètres de long, baignades, bains solaires, dégustation de cuisine locale, tout cela dans un cadre splendide et reposant.


De retour de Smögen, les amis se préparent pour la grande traversée qui les attend. Ils se rendent en effet à Stavanger en Norvège. Pour cela il faut traverser directement depuis la Suède vers les côtes norvègiennes plein ouest sur environ 150 nm puis longer la côte sur encore une centaine de milles nautiques. Afin de ne pas perdre de temps dans le timing un peu serré, ils décident de faire cette traversée de nuit à 20 noeuds. L’ancre est levé vers 18h, cap à l’ouest.



Voyage de Damrak 2 Sunreef Power 70



« La mer est étonnamment calme. Tant mieux, nous pourrons passer une très agréable nuit. Après un succulent diner préparé par Shaz, nous décidons de regarder ensemble un film dans le carré. Avec les moteurs à pleine puissance, le niveau sonore est très faible et nous pouvons parfaitement discuter et regarder notre film sans devoir monter le son », raconte Olivier.


Il continue « Après le film, un petit tour sur le fly pour profiter de la navigation de nuit qui est toujours une expérience inoubliable, surtout dans ces conditions. Il fait toujours clair. Le soleil ne se couchera t-il donc jamais ? Comme nous sommes très au nord, il ne fera vraiment sombre que pendant 3 heures. »


À 6 heures, c’est le révéil. « Un coup d’oeil par les hublots m’indique que nous longeons les quais de Stavanger dans la brume », se souvient Olivier.  Stavanger est un port très actif avec de nombreux bateaux de croisière qui partent pour le nord de la Norvège et également le siège de nombreuses sociétés d’extraction de pétrole. La ville a été désignée Capitale européenne de la culture en 2008. Elle possède des fjords d’une beauté incomparable.


En partant de Stavanger DAMRAK a parcouru plusieurs milles entre les fameux fjords norvégiens en emmenant nos amis vers la magnifique région de Lysefjord. Long de 42 kilomètres, ce fjord est bordé de parois rocheuses hautes de 1 000 mètres qui se jettent à la verticale dans les eaux. C’est incontestablement l’un des plus beaux sites naturels de la Norvège vivement recommandé par National Geographic comme un des plus beaux endroits touristiques du monde. Le Lysefjord abrite deux autres attractions: les fjords Preikestolen (la falaise surnommée La Chaire) et Kjerag. Olivier et sa compagne ont profité des escalades et balades entre montagnes, cascades, forêts et ruisseaux engravés dans les fjords. C’était une belle rencontre avec la nature et un vrai apaisement  de l’esprit.


Katia et Anna, ont bien apprécié la stabilité et la solidité de DAMRAK. Il leur a bien servi pour explorer les merveilles de la nature dans confort et une douceur incomparable.


Voyage de Damrak 2 Sunreef Power 70


Après son voyage inaugural, le bateau est descendu vers le sud de l’Europe pour débuter la saison de charter.  Mais Olivier et sa famille, rêvent déjà de nouveaux periples ...A suivre...


Crédits : Sunreef Yacht

mercredi 14 septembre 2011

Grand destockage d'automne chez Boatiful

Pendant tout le mois de septembre, Boatiful vous offre un destockage exceptionnel !

Vous trouverez des dizaines de produits de qualité à des prix extrêmements attractifs : Jusqu'à -50%

Bien entendu, comme toutes opérations de destockage, celle-ci est limitée à la foi dans le temps (jusqu'au 31 septembre) mais aussi en quantité.

Vous retrouverez des leurres d'exceptions tel que le X-Layer, mais aussi des cannes, des moulinets... En bref, retrouvez les plus grandes marques, telles que Shimano, Daiwa, Trigger X, Heddon, Megabass, Tackle House...  à des prix totalement cassés en quantité très limitée !

Voici quelques produits que vous retrouverez dans notre destockage :

Jigging

Pêche au lancer

Pêche à la traîne :

Desctockage d'automne chez Boatiful

mardi 13 septembre 2011

Retour sur l'exploit de Mayeul Riffet

Il ne lui aura fallu qu’un peu plus de 14 heures pour rallier Marseille à Calvi en Kitesurf… Le 5 septembre dernier, Mayeul Riffet a offert à la discipline du Kitesurf un nouveau record, une performance frôlant l’exploit humain, tant le défi de base était osé et colossal.


Parti à l’aube en Kitesurf, le lundi 5 septembre à 07h 15mn 14s (heure française) au large de l’île Tiboulen à Marseille, Mayeul Riffet a franchi la ligne d’arrivée à Calvi en Corse à 21h 32mn 14s.


Il a ainsi rallié Marseille à Calvi en 14 heures 17 minutes et 15 secondes parcourant une distance réelle totale d’environ 200 milles.
Mayeul établit donc par sa performance le premier temps de référence en Kitesurf entre Marseille et Calvi. Une traversée jusqu’alors jamais tentée et surtout une durée de navigation titanesque en Kitesurf !



Au lendemain matin de cet exploit, on ressent une immense sérénité dans la voix de Mama (Mayeul Riffet) mais aussi beaucoup de lucidité sur ce qu’il a vécu : l’envie de faire demi-tour après les premières heures en voyant que la météo n’était pas du tout celle prévue sur les fichiers prévisionnels, une route qui s’allonge et s’allonge encore avec un vent mal orienté, une mer désorganisée qui se creuse et devient très difficile, un gros semi-rigide qui pourtant peine parfois à suivre dans ces conditions, la nuit qui tombe et qui remet tout en cause à quelques heures de l’arrivée, les jambes qui deviennent lourdes au fil des milles, les changement de voile impératifs avec le vent qui forcit, les petits soucis techniques qui arrivent...



Vidéo du record CorsiKit


[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=152ZID_8Ep8[/youtube]



Retour sur cet exploit par Mayeul Rifflet :


Mayeul, tu viens d’établir un temps de référence en KiteSurf entre Marseille et Calvi, dans des conditions météo difficiles. Quel est ton sentiment aujourd’hui ?
Celui qui prime aujourd’hui ? C’est d’être heureux d’avoir mené un projet de A à Z avec une issue positive ! C’était un projet audacieux avec plusieurs inconnues : la résistance physique, la résistance morale, la navigation en kite sur une aussi longue distance... Je savais que c’était possible, mais il restait de grandes questions et notamment du côté technique avec par exemple quels angles peut-on tenir par rapport au vent, quid de l’incidence de l’état de la mer... J’ai également énormément appris, j’ai un peu de fierté d’avoir pu aller au bout et je suis heureux d’avoir vécu quelque chose de très fort humainement avec l’équipe d’accompagnement et mes partenaires. Finalement je n’ai qu’une hâte : rebondir et recommencer !

C’est encore un peu marginal comme discipline le Kitesurf au large (speed crossing). Beaucoup de gens t’ont
soutenu ?

Au début je suis un peu passé pour un extra-terrestre ! Des gens n’ont pas pris la mesure de la chose en me disant «et bien vas-y» ! D’autres ont clairement douté de ma capacité à y arriver et du fait que ce soit faisable. C’est aussi ce qui m’a motivé ! Et puis à force d’insister et de persévérer quelques personnes se sont intéressées au projet et ont commencé à me soutenir. Mais jusqu’à la fin beaucoup m’ont demandé si j’étais sûr de vouloir partir. Et surtout depuis Marseille. A tel point que j’ai fini par douter sur mon manque d’expérience et sur ma capacité physique ! 150 milles me paraissaient cependant faisables... Mais si l’on m’avait dit 200 milles dans une grosse mer, je ne sais pas si je serais parti !

Qu’est ce qui a été le plus difficile ?
Décider de naviguer dans le noir je crois... Le plus dur a dû être ce choix là ; autant pour moi que pour les gars du semi-rigide d’ailleurs. C’était super stressant. C’était irraisonnable...

Ton pire moment ?
Quand les gars du zod m’ont annoncé 105 milles restant peu après mon empannage ! J’ai pourri les gars alors qu’ils n’y étaient pour rien ! En fait je redoutais cette annonce, on avait convenu de m’annoncer les 50 et les 100 milles parcouru. Et au moment ou ils m’annoncent les 105 je m’apprêtais justement à leur demander de ne pas le faire….Dans ma tête le calcul a été bref : même en allumant comme un dingue, je ne serais pas à Calvi avant la nuit. Le projet était fichu…
Ton meilleur moment ?

Les baleines ! 3 baleines qui font des sauts dans les vagues dans une ambiance fantomatique… Le regard halluciné par la fatigue... Juste le pied.

Crédits : Vincent Olivaud - CorsiKit

mardi 2 août 2011

Solitaire du Figaro 2011 : Première pour Fabien Delahaye

La 1ère étape de la Solitaire du Figaro 2011 entre Perros-Guirec et Caen a été remporté aujourd'hui (mardi 2 août) par Fabien Delahaye. Le jeune skipper de Port Caen-Ouistreham a parcouru les 293 miles de l'étape en 2 jours, 2 heures 14 minutes et 36 secondes. Dans cette 1ère étape de la Solitaire du Figaro, tout s’est joué durant la nuit de lundi à mardi dans les calmes et les courants du Cotentin. Le très expérimenté Gildas Morvan (Cercle Vert) s’empare la deuxième place tandis que Jean-Pierre Nicol (Bernard Controls) complète le podium au terme d’une ultime bagarre dans les 20 derniers milles. Xavier Macaire (Starter Active Bridge) s’impose parmi les bizuths en s’emparant de la cinquième place.


C’est une très belle performance pour l’enfant du pays, Fabien Delahaye. À 27 ans seulement, ce jeune blond aux yeux bleus claque sa première étape dans La Solitaire du Figaro. En 2009, Fabien avait marqué les esprits en trustant le classement bizuth. Et depuis deux ans, ses résultats, sa méthode, sa rigueur et son état d’esprit ont fait de lui un des espoirs de la course en solitaire. Sa victoire « à la maison » n’est peut-être que la première d’une grande suite…



Le skipper normand doit sa réussite à son excellente connaissance du plan d’eau dans les parages de la pointe du Cotentin : la nuit dernière, après une phase de calmes où la plupart des concurrents ont dû jeter l’ancre au large de Barfleur qu’il a su s’extirper en tête.


Sur la ligne d’arrivée à Ouistreham, la tension était palpable car rien n’était joué jusqu’à quelques encablures de l’issue finale : le vent très faible et variable en direction associé à un courant de marée montante assez fort (2 nœuds) tendait à compresser le groupe leader, surtout que certains solitaires se décalaient dans les derniers milles pour chercher une veine de vent plus favorable. Mais Fabien Delahaye restait concentré et contrôlait ses adversaires jusqu’au bout : nouvellement intégré comme sportif de haut niveau au sein de l’Ecole Navale pour encadrer l’Equipe de France miliaire, il remporte ainsi sa première étape de La Solitaire, avec 9’09 d’avance sur Gildas Morvan et 9’22 sur Jean-Pierre Nicol.




Classement de la 1ère étape de la Solitaire du Figaro


1-Fabien Delahaye - Port de Caen Ouistreham (13h 14’ 36)


2-Gildas Morvan - Cercle Vert (13h 25’ 45)


3-Jean-Pierre Nicol - Bernard Controls (13h 25’ 58)


4-Jérémie Beyou - BPI (13h 27’ 04)


5-Xavier Macaire - Starter Active Bridge - premier bizuth (13h 28’ 48)


6-Thomas Rouxel - Bretagne Crédit Mutuel Performance (13h 28’ 55)


7-Phil Sharp - The Spirit of Independence - deuxième bizuth (13h 29’ 40)

mardi 26 juillet 2011

Audi Sailing Team l'emporte à Cagliari


Enfin ! Après plusieurs tentatives pour trouver le bon fonctionnement de leur monture, l’équipage d’Audi Sailing Team Powered by All4One a finalement remporté sa première grande victoire. L’équipe s’impose devant Audi Azzura Sailing Team et Bribon. Au classement général, Quantum Racing occupe toujours la tête du championnat devant Container, mais à l’arrière les écarts se resserrent. En Soto 40, Iberdrola continue son cavalier seul sur le circuit devant Noticia IV et Ngoni et s’envole au général.


Cette étape s’annonçait cruciale pour l’équipe d’Audi All4One. Après les efforts et les premiers résultats satisfaisants de Marseille, Jochen Schüemann devait impérativement frapper un grand coup à Cagliari. Dès la première journée, l’équipe réalise une belle prestation en remportant une victoire et en virant second au général. La suite des événements ne sera que du bonheur pour All4One qui signe deux jours plus tard une nouvelle victoire. Très à l’aise dans la brise et toujours aux avants postes, l’équipe réalise même LE coup de la semaine en remportant le parcours côtier dans des conditions plus que soutenues et malgré une pression constante du leader du championnat, à savoir Quantum Racing.



Les écarts au classement général devaient permettre à All4One d’effectuer sereinement les deux dernières manches au programme. Un problème de spi à l’envoi dans le premier bord relègue les franco-allemands à la sixième place et met une pression supplémentaire sur l’équipage. Heureusement, Quantum, alors second au général, abandonne cette manche et laisse un peu plus de manœuvre à l’équipe. En revanche Container met la pression et remonte à la seconde place à 7,5 points. L’ultime manche s’annonçait donc assez tendue.



Audi Med Cup 2011 : Audi Sailing Team Powered by All4One au top


Après un départ prudent et une navigation en milieu de flotte, Sébastien Col, intraitable dans ses choix, parvient idéalement à placer son monocoque rouge devant l’étrave de Ran et de Bribon.
Container et Quantum Racing s’écroulent dans les derniers bords et laissent passer leur chance de faire un bon classement. Le rapide retour de Bribon au portant et sa troisième place lui permet de compléter le podium, au final composé d’All4One, premier, Audi Azzura Sailing Team, second et Bribon troisième.
Au classement général après 3 étapes, Quantum Racing (91 points) tient toujours la tête devant Container (98 points) et Audi Azzura Sailing Team (105 points).
Seul l’équipage de Bribon réussi à gagner une place aux dépens de Ran. Audi All4One est toujours sixième mais à largement comblé son retard sur Ran et Bribon. Il pourrait bien, si les résultats se confirment, envisager une belle remontée au classement après Carthagène.



Sébastien Col, tacticien d’Audi All4One


« Ça fait du bien de remporter enfin une étape. Au début de l’épreuve nous ne nous attendions pas à ça. Nous avions à cœur de bien faire les choses. C’est une victoire à prendre et à savourer surtout. Nous savions qu’à Marseille le potentiel était là et nous avons enfin trouvé quelques clés pour bien faire marcher le bateau, ce qui nous a donné confiance pour la suite. Sur la prochaine étape, nous devrions avoir des conditions similaires mais avec un peu plus de mer. On va encore apprendre avec le bateau et surtout débriefer avec les designers et notre coach pour tirer le maximum de potentiel du bateau. Je pense que sur les deux derniers jours nous étions au maximum de ce potentiel, c’et ça qui est vraiment satisfaisant. »



Audi Med Cup 2011 : Iberdrola en promenade lors du Trophée de Sardaigne


Malgré les efforts répétés de la concurrence, Iberdrola ne fléchit pas et signe une nouvelle victoire dans cette troisième étape du circuit de l’Audi Med Cup. Avec cinq victoires de manche et deux secondes places, José Maria Torcida fait montre de l’étendue de son talent. Noticia IV et XII Sardegna n’ont qu’une seule fois pu imposer leur style face au rouleau compresseur ibérique. Aucun changement n’est intervenu au classement général du championnat. Iberdrola creuse un peu plus l’écart avec Noticia IV.



Agustín Zulueta (ESP), directeur de l’équipe d’Iberdrola




(ESP):
« Avec trois étapes et autant de victoires, nous sommes pleinement satisfaits de notre prestation. Notre travail a été impeccable et l'implication de l'équipage lors des entraînements paie, surtout lors de journée comme celle-ci.
Si je ne me trompe pas, nous avons remporté six courses sur sept (NDLR : 5 sur 7), donc globalement, nous sommes très heureux. Il est évident que l'autre bateau espagnol, Noticia IV, a montré un niveau élevé, nous allons voir comment ils vont évoluer dans les prochaines régates. Il y aura forcément un nivellement par le haut dans cette nouvelle catégorie. Une situation qui sera très intéressante pour la fin de la saison mais aussi pour les années à venir. »



Audi Med Cup 2011 : Classement général du Trophée Région de Sardaigne


52 Series
1. Audi Sailing Team Powered by All4One (GER/FR), 4+1+3+3+1+5+1,5+6+2=26,5 points
2. Audi Azzurra Sailing Team (ITA), 5+3+6+7+5+2+4,5+2+1=35,5 points
3. Bribón (ESP), 7+4+5+2+2+4+6+3+4=37 points
4. Container (GER), 1+2+7+4+7+1+9+1+6=38 points
5. Quantum Racing (USA), 6+6+2+1+3+6+3+8 (DNF)+7=42 points
6. RÁN (SUE), 2+5+4+6+6+3+10,5+4+3=43,5 points
7. Synergy Russian Sailing Team (RUS), 3+7+1+5+4+7+7,5+5+5=44,5 points
8. Gladiator (GBR), 9(DNC)+9(DNC)+9(DNC)+9(DNC)+9(DNC)+9(DNC)+13,5+9(DNC)+9(DNC)+9(DNC) = 85,5puntos


40 Series
1. Iberdrola Team (ESP), 1+1+2+1+1+1+2=9 points
2. Noticia IV (ESP), 2+2+3+2+3+2+1=15 points
3. Ngoni (GBR), 3+3+4+4+2+3+3=22 points
4. XXII Sardegna (IT), 4+4+1+3+4+4+4= 24 points
5. Patagonia (ARG), 6(DNC)+6(DNC)+6(DNC)+6(DNC)+6(DNC)+6(DNC)+6(DNC)=42 points

2011 Audi MedCup Circuit : Clasement Général


52 Series


1. Quantum Racing (USA), 19 + 30 + 42= 91 points
2. Container (GER), 31,5 + 28,5+38= 98 points
3. Audi Azzurra Sailing Team (ITA), 32,5 + 37+35,5= 105 points
4. Synergy Russian Sailing Team (RUS), 37 + 39,5+44,5= 121 points
5. Bribón (ESP), 47,5 + 38+37= 122,5  points
5. Ràn (SUE), 40,5+41,5+43,5= 125,5 points
7. Audi Sailing Team Powered by All4One (GER/FR) 58 + 43,5+26,5 =128 points
8. Gladiator (GBR), 85,5 + 47+85,5= 218 points


Owner Driver Trophy
Niklas Zenström (SWE), RÁN (SWE)


40 Series


1. Iberdrola Team (ESP) 13 + 14+9= 36 points
2. Noticia IV (ESP) 25 + 22+15= 62 points
3. XXII (ESP) 23 + 26+24= 73 points
4. Ngoni (GBR) 33 + 26+22= 81 points
2. Patagonia by Negra (ARG) 28 + 17+42= 87 points



Audi Med Cup 2011 : Classement général du championnat des propriétaires barreurs


52 Series:


Niklas Zennström (Sue), RÁN (Sue).


40 Series:
Tony Buckingham (GBR), Ngoni (GBR)

mercredi 20 juillet 2011

Audi Med Cup 2011 : Ran s'impose à l'entrainement


Les conditions étaient parfaites mardi pour la séance d’entraînement officielle. Après une heure de course et un rappel général, Ran de Niklas Zennstrom s’impose d’entrée de jeu. Derrière les Suédois, Quantum Racing et Container se sont lancés dans un formidable duel. Les conditions météorologiques pour aujourd'hui devraient permettre au comité de course de lancer deux magnifiques manches dans un vent soutenu.


Cagliari s’est paré de ses plus beaux atouts afin d’offrir aux participants de ce Trophée Région de Sardaigne, une magnifique regâte. Avec un vent chaud soufflant entre 8 et 25 nœuds sur une mer plate, les compétiteurs sont rapidement entrés dans la course. Malgré un rappel général dû à une légère rotation du vent, le comité de course a pu lancer la séance. Après un très bon départ sur la droite de la ligne et une bonne maîtrise de son côté du plan d’eau, Audi Azzura Sailing Team a cédé sa première place à Quantum Racing qui vire la bouée au vent en tête avec 15s d’avance sur Ràn.


Trop pressé d’en découdre, l’équipage européen de Audi Sailing Team Powered by All4One a brûlé le départ et à été contraint de re-franchir la ligne. Une situation délicate, très difficile à compenser étant donné les écarts infimes entre les monocoques.


Après le premier passage de bouée, Quantum Racing et Ran se sont lancés dans un mano à mano qui aura finalement tourné à l’avantage des suédois. Impérial au près et au portant, Niklas Zennstrom et ses hommes ont très bien contrôlé la course et ce malgré un retour tonitruant de Quantum Racing et Container dans le dernier bord.




Audi Med Cup 2011 : Interview de Steve Hayles (GBR) navigateur sur Ran (Sue)


« Ce fut vraiment une très belle course. Nous ne nous attendions pas à des conditions pareilles, mais naviguer avec 20 nœuds de vent a été un vrai plaisir. La flotte est très proche en terme de performance et s’imposer aujourd’hui dans cette régate d’entraînement est important pour la suite. Le programme de Ran est assez chargé pour les prochaines semaines et mois à venir. Nous revenons de la Gotland Runt pour ensuite nous rendre dans le Solent afin de participer à la Cowes Week et défendre notre titre à la Rolex Fastnet Race mi-août. Étant donné que nous sommes très souvent ensemble il est beaucoup plus facile pour nous de préparer les prochaines courses. Par exemple nous préparons déjà la Fastnet. Le rôle de Niklas est très important à bord. Il s’implique vraiment dans toutes les phases, de l’entraînement au débriefing en passant par la navigation en elle-même. Les résultats que nous obtenons depuis quelques temps sont en partie issus de cette organisation. »

À mi parcours, Bribon et Audi All4One ont jeté l’éponge, laissant les Italiens de Audi Azzura Sailing Team et les Russes de Synergy, seuls à la quatrième et cinquième place.


« Ces manches d’entraînement permettent justement de tester et de changer les réglages. Le vent forcissant, nous avons préféré tester autre chose. Les conditions pour demain sont fluctuantes nous ne savons pas encore si le mistral va vraiment souffler. Nous préférons quand même être prêts pour tout type de situation. » Commentait Jochen Schuemann à son arrivée à quai.


Toujours aux avants postes, les allemands de Container prouvent leur grande forme en terminant troisième de ce round d’observation.




Trophée de Sardaigne 2011 : Interview de Markus Wieser (All), skipper de Container (All)


« Après un très bon départ sur la gauche, une bascule de vent nous a contraint à un recentrement sur le plan d’eau. Cette opération nous a fait perdre plusieurs places et c’est finalement en cinquième position que nous virons la première marque. Nous avons ensuite été très réactifs au portant et finissons finalement à la troisième place. Les conditions sont très changeantes ici. Avec l’arrivée du Mistral, nous devrions bien nous amuser. »

Les Soto 40 tranquilles


Amarrés à quai, face aux TP52, les Soto 40 terminent leur préparation, certains préférant sortir en mer pour une séance d’entraînement officieuse, d’autres restent à terre.

Avec 18 points d’avance au classement général provisoire après deux étapes, les Espagnols d’Iberdrola arriveront-ils à faire aussi bien qu’à Marseille face aux argentins de Patagonia by Negra ? À moins que l’équipage de XXII Sardegna ne vienne jouer les trouble fêtes.



Première manche pour les 52 Series aujourd'hui à Cagliari






Pendant que les Soto 40 débuteront les séances d’entrainement, les 52 Series débutera dès 13h les premières manche de ce rendez vous sarde.

Les courses seront retransmises en direct sur le site medcup.org avec, dès 12h50, le direct TV.

mardi 19 juillet 2011

Audi Med Cup 2011 : Trophée de Sardaigne sous tension


Début aujourd'hui de la troisième manche de l'Audi Med Cup 2011. Et c'est en Sardaigne sur le port de Cagliari que la tension est à son comble parmi les équipages du circuit Audi MedCup. Le Trophée de Sardaigne sera sans aucun doute déterminant. Les 52 Series et les 40 Series devront tout donner cette semaine sur un plan d'eau qu'ils connaissent bien. Entre le mercure qui ne cesse de monter et la pression sur les épaules des skippers, nous assisterons à une superbe semaine de courses !


Le leader du circuit Quantum Racing, qui compte 11 points d'avance au classement général, s'attend à une régate très serrée, avec comme souvent un mélange de brise thermique et de Mistral pour les jours à venir. "Je crois que ce sera l'épreuve la plus disputée car tout le monde a pu apporter des changements aux bateaux et les équipages sont bien rodés", explique Adrian Stead, tacticien du team américain. "Sur Quantum Racing, nous nous préparons pour un plan d'eau très différent des deux précédents, beaucoup plus subtile. A Marseille, il fallait gérer les extrêmes et à Cascais, le vent soufflait fort mais de manière prévisible. Alors qu'à Cagliari, le thermique est plus difficile à déchiffrer. Beaucoup d'entre nous ont déjà navigué ici et nous savons assez bien comment fonctionne cette baie, donc les résultats vont se jouer à la demi-longueur près".



Côté français, l'équipe d'Audi Sailing Team powered by ALL4ONE cherchera à renouveler les performances des dernières manches à Marseille et à entamer une remontée au classement général. Selon son skipper Jochen Schümann, All4One est sur la pente ascendante : "Ce que nous essayons actuellement semble déjà mieux qu'à Marseille. Nous restons donc positifs en gardant les résultats en ligne de mire et nous espérons que cela va payer et nous conforter pour développer un peu plus le potentiel du bateau".


Aujourd'hui, les TP52 courront leur manche d'entraînement officielle. S'il est difficile de lancer des pronostics, on note que ces derniers jours à l'échauffement, Bribon s'est souvent montré le plus rapide, bien qu'il soit l'un des plus vieux de la flotte qui rappelons-le compte six nouvelles unités cette saison. "Je crois que notre bateau est probablement le plus polyvalent de tous et qu'il a le potentiel pour terminer sur le podium", confiait le responsable de projet et régleur du team espagnol Ignasi Triay. "Maintenant il ne tient qu'à nous de naviguer du mieux possible".



En Soto 40, les couleurs de la Sardaigne seront portées par l'équipe XXII Sardegna de Roberto Pardini. Pour son tacticien, Lorenzo Gemini, qui a assisté à toutes les escales Audi MedCup à Cagliari depuis la création du circuit, c'est un rêve qui devient réalité :


"C'est vraiment incroyable d'être ici pour participer à l'événement. Nous régatons déjà à haut niveau sur le circuit Melges, mais cela n'a rien à voir avec le Circuit Audi MedCup. Les installations à terre sont impressionnantes. Je venais chaque année comme spectateur et j'adorais l'ambiance sur le Village de la course. Et aujourd'hui, j'ai la chance d'être au cœur de l'action. C'est vraiment un rêve !"



La présentation officielle de l'événement s'est tenue hier à Cagliari en présence du Directeur Technique du Circuit Audi MedCup Nacho Postigo, d'Andrea Cocco, Secrétaire du Tourisme de la Région de Sardaigne, de Barbara Argiolas, Conseillère Municipale de la Mairie de Cagliari, de Paolo Fadda, Président des Autorités Portuaires et d'Alberto Floris Président du Yacht Club Cagliari.


"C'est l'un des plus grands événements de notre région" a déclaré Alberto Floris lors de cette cérémonie. "Les meilleurs marins et les plus grands armateurs se retrouvent ici. L'épreuve fait parler d'elle dans les médias du monde entier et le retour sur investissement l'année dernière fut très positif. Nous devons tout faire pour accueillir de nouveau l'événement dans les années à venir".

mercredi 13 juillet 2011

Sunreef Yachts présente ses nouveautés pour Cannes

Comme chaque année, Sunreef Yachts va être présent au salon de la Plaisance à Cannes avec ses grandes nouveautés.


Et aussi le nouveau 70 Sunreef Power DAMRAK II, le premier yacht à moteur entièrement equipé des lumières LED, la tendance qui va suivre sur d'autres yachts Sunreef à présent (moins de chaleur, d’énergie, d'émissions CO2 et plus de lumière).


Cette année le chantier exposera



    En Première mondiale:

  • le Sunreef 58 IN THE WIND
    le nouveau modèle de catamaran à voile introduit en Mai 2011

  • le superyacht Sunreef 114 CHE
    le plus grand catamaran gréé en sloop au monde et le plus grand yacht construit jamais par Sunreef Yachts ( le plus grand catamaran du salon).


Nouveauté : Sunreef 58 IN THE WIND

Lancé en Mai 2011, IN THE WIND, est la première unité du nouveau modèle de catamaran à voile, le Sunreef 58, vendu à un client américain. Le yacht est le successeur du très populaire Sunreef 62 qui a été vendu en 35 unités. Le chantier a déjà trois unités du 58 dans son livret de commandes pour 2011.


Le Sunreef 58 est une réponse à la demande des clients appréciant la qualité de production Sunreef, la finition sur mesure et la performance de ses catamarans mais souhaitant naviguer sur des unités plus compactes et légères sans équipage.


Sunreef 58Sunreef 58


IN THE WIND a été construit en composites avancés utilisés dans l’industrie aéronautique et d’aviation. L’intégration des coques marines et de la nacelle élancée privilégie une croisière rapide et confortable. Le mât a été déplacé à l’arrière sur le flybridge  ce qui permet au salon de gagner en espace et en luminosité ; celui ci bénéficiant d’une vue panoramique. La porte coulissante entre le cockpit et le carré est quasiment aussi large que la superstructure, ce qui donne l’impression d’un grand espace non divisé quand elle est ouverte. Le flybridge comprend aussi un poste de commandes principale et un espace dinatoire pour 8 personnes. C’est sans doute l’ endroit le plus agréable du catamaran où les invités peuvent observer les manoeuvres sur voiles et apprécier un repas entre amis en profitant d’une vue superbe sur la mer.


L’espace habitable à l’intérieur inclut un salon avec une grande cuisine et un poste de commandes interne dans le carré et un suite propriétaire, trois cabines invités et deux cabines équipage dans les coques.


Sunreef 58 Cabine invitéSunreef 58 Cabine propriétaire


La suite propriétaire est localisée dans la coque à tribord et comprend un lit king size, un bureau, une salle de bains avec douche et toilettes séparées, des rangements dont un spécial pour son piano électronique, la télé et lecteur DVD.  Deux cabines invités sont équipées de lits doubles et la troisième de lits superposés. Chacune possède une salle de bains privative, de nombreux rangements, l’air conditionné ainsi que télé/dvd. Tous les lits sont situés à travers l’axe du bateau et jouissent d’une belle vue sur la mer à travers les six hublots intégrés à la coque. La surface des intérieurs est de 62m2. La télé de 40 pouces, le DVD et le système audio Dolby Surround du salon sont connectés aux enceintes du cockpit et du flybridge. Le cockpit est fourni avec des sofas, des bains de soleil et une grande table ainsi que de nombreux rangements pour les jouets de mer.


Le design intérieur s’inspire du style japonais du Sunreef 70 à voile SEAZEN II lancé en 2008 qui a beaucoup plu aux propriétaires de IN THE WIND. Le bois exotique Wenge est subtilement combiné à  l’alcantara rouge sanguine utilisée pour toute la tapisserie et le cuir couleur crème qui couvre les cloisons et le plafond. La structure de l'ensemble est obtenue par la combinaison de tatamis traditionnels et d'éléments décoratifs imitant les paravents et les portes coulissantes Shoji. L'ambiance générale est accentuée par les lignes horizontales des aménagements comme les tables basses et le bar entourés de poufs intégrés dans des cadres de bois ou les lits futon. Des éléments de décoration soigneusement répartis et choisis mettent en valeur cet intérieur chic et minimaliste.


IN THE WIND est disponible à la location cet été dans la Méditerrannée et  cet hiver aux Bahamas et aux Caraibes. Son agence centrale est Sunreef Yachts Charter (www.sunreef-charter.com).  Son très faible tirant d’eau lui permettra d’explorer des endroits inaccessibles aux monocoques.