mercredi 27 avril 2011

Vendée Globe : La cuisine à bord de VM Matériaux

Non, place à de plats tout prêts, préparés, mitonnés et conditionnés dans des petits sachets par Fleury Michon. Le célèbre traiteur, connu pour son engagement passé dans le monde de la course au large, a cuisiné des plats sur mesure et au goût du navigateur solitaire.



« Pour la composition de l’avitaillement, nous avons tout autant eu une approche pratique et fonctionnelle, que gustative et diététique. Jean Le Cam ne mangera pas plus de cinq fois la même chose sur un  tour du monde, explique Anne. Nous avons bien sûr privilégié les plats qu’il aime, c’est toujours mieux pour le moral. Sur les 12 semaines, nous avons compté trois semaines et demie de navigation dans des conditions climatiques chaudes pour lesquelles il aura un plat préparé par jour et un complément d’épicerie avec du thon, du pâté…  Pour les autres menus, il embarque deux plats à réchauffer  par jour. Ces plats lui apporteront les 3000 calories quotidiennes nécessaires pour les manœuvres et garder la forme.»



«La nourriture, c’est fondamental. Ensuite, c’est un plaisir. Enfin, bien s’alimenter reste essentiel pour le mental. » Pour toutes ces raisons, le skipper de VM Matériaux a consacré beaucoup d’attention à son avitaillement. C’est sa femme, Anne, qui a orchestré la composition des menus du bord pour 12 semaines, ou plutôt 84 jours de course.



À la table de VM Matériaux, le marin pourra déguster du poulet à l’estragon, du petit salé, des cuisses de canard confit, de la brandade de morue… De tout et selon l’inspiration du chef avitaillement, qui n’a pas manqué de tout répertorier, semaine par semaine, sur des fiches plastifiées. Si le tour du monde en solitaire n’interdit pas la diversité, il ne laisse cependant pas de place à la créativité : Jean n’aura qu’à suivre les menus du jour imaginés et composés par Anne, se servir dans les douze caisses qui vont bientôt rejoindre le bord de VM Matériaux, attraper ses sachets à réchauffer au bain-marie.



Au rayon des boissons, Jean embarque des sirops pour rajouter à l’eau sortie tout droit du dessalinisateur. En revanche, pour des questions de poids, les sodas en tout genre feront partie des denrées précieuses. Tout comme les quelques rares mignonnettes d’un bon vin rouge prévues pour le passage de l’équateur et autre cap Horn. Question de bon sens marin, c’est aussi sous les latitudes chaudes que Jean pourra se désaltérer d’un thé glacé.




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