mercredi 27 avril 2011

Barcelona World Race : Victoire de Paprec Virbac 2

Voilà maintenant 67 jours que Paprec-Virbac 2 n'avait pas lâché les commandes de l'épreuve, ayant doublé PRB le 7 décembre juste avant que le monocoque de Vincent Riou ne démâte. La descente de l'Atlantique aura été pour les leaders une véritable régate au contact, permettant de valider le potentiel de vitesse du plan Farr construit par l'équipe Paprec-Virbac en Nouvelle-Zélande. Le Pacifique aura pour sa part réservé un accueil "glacial" au tandem franco-irlandais, contraint de progresser à haute vitesse dans un champ de mines dès les premiers jours de janvier .



Une fois le cap Horn passé, il fallait se résigner à une remontée de l'Atlantique au près, et subir un coup du sort (resté secret jusqu'à la veille de l'arrivée) qui a bien failli mettre un coup d'arrêt à la course : au large du Cabo Frio (Brésil), dans un fort vent de face, l'étai de Solent de Paprec-Virbac 2 se brisait, menaçant d'entraîner un démâtage. La détermination de l'équipage et les compétences techniques de Damian Foxall permettaient heureusement d'effectuer une réparation dont la solidité ne fait plus aucun doute, après le passage musclé du détroit de Gibraltar ! Ayant dû batailler contre un anticyclone récalcitrant contrariant sa progression vers la Méditerranée, Paprec-Virbac 2 devait de plus rester vigilant face à la remontée d'Hugo Boss. En raison des complications météo, c'est un tour du monde plus long que celui auquel Jean-Pierre et Damian s'attendaient qui vient d'être bouclé ce soir...



Dans un contexte de pénurie de vivres, l'équipage ayant quitté Barcelone avec seulement 84 jours de provisions ! D'évidence, un repas consistant était bien placé sur la liste des priorités des vainqueurs, qui viennent d'être accueillis par le Maire de Barcelone Jordi Hereu, mais également leurs familles et leurs amis. Moment particulièrement émouvant pour Damian Foxall, les retrouvailles avec son fils Oisin (7 mois), le skipper irlandais s'étant isolé quelques instants à l'intérieur du bateau avec sa petite famille avant de descendre sur le quai.



Jean-Pierre Dick : "C'est notre vie, c'est toute notre énergie qui passe dans ces projets, alors quand on gagne, comment ne pas laisser exploser sa joie ?"




0 commentaires:

Enregistrer un commentaire